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mercredi 12 septembre 2018

Mercredi 12 septembre : "Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches"

Première lecture

« Tu es marié ? ne cherche pas à te séparer de ta femme. Tu n’as pas de femme ? ne cherche pas à te marier » (1 Co 7, 25-31)
Lecture de la première lettre de saint Paul apôtre aux Corinthiens

Frères,
    au sujet du célibat, je n’ai pas un ordre du Seigneur,
mais je donne mon avis,
moi qui suis devenu digne de confiance
grâce à la miséricorde du Seigneur.
    Je pense que le célibat est une chose bonne,
étant données les nécessités présentes ;
oui, c’est une chose bonne de vivre ainsi.
    Tu es marié ?
ne cherche pas à te séparer de ta femme.
Tu n’as pas de femme ?
ne cherche pas à te marier.
    Si cependant tu te maries, ce n’est pas un péché ;
et si une jeune fille se marie, ce n’est pas un péché.
Mais ceux qui font ce choix y trouveront les épreuves correspondantes,
et c’est cela que moi, je voudrais vous éviter.
    Frères, je dois vous le dire : le temps est limité.
Dès lors, que ceux qui ont une femme
soient comme s’ils n’avaient pas de femme,
    ceux qui pleurent,
comme s’ils ne pleuraient pas,
ceux qui ont de la joie,
comme s’ils n’en avaient pas,
ceux qui font des achats,
comme s’ils ne possédaient rien,
    ceux qui profitent de ce monde,
comme s’ils n’en profitaient pas vraiment.
Car il passe, ce monde tel que nous le voyons.

            – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 44 (45), 11a.12, 14-15a, 15b-16, 17a.18)
R/ Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille. (Ps 44, 11a)
Écoute, ma fille, regarde et tends l’oreille :
le roi sera séduit par ta beauté.
Il est ton Seigneur : prosterne-toi devant lui.
Fille de roi, elle est là, dans sa gloire,
vêtue d’étoffes d’or ;
on la conduit, toute parée, vers le roi.
Des jeunes filles, ses compagnes, lui font cortège ;
on les conduit parmi les chants de fête :
elles entrent au palais du roi.
À la place de tes pères se lèveront tes fils ;
Je ferai vivre ton nom pour les âges des âges :
que les peuples te rendent grâce, toujours, à jamais !

Évangile

« Heureux, vous les pauvres. Mais quel malheur pour vous, les riches » (Lc 6, 20-26)
Alléluia. Alléluia.
Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse,
car votre récompense est grande dans les cieux !
Alléluia. (Mt 5, 12)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    Jésus, levant les yeux sur ses disciples, déclara :
« Heureux, vous les pauvres,
car le royaume de Dieu est à vous.
    Heureux, vous qui avez faim maintenant,
car vous serez rassasiés.
Heureux, vous qui pleurez maintenant,
car vous rirez.
    Heureux êtes-vous quand les hommes vous haïssent
et vous excluent,
quand ils insultent et rejettent votre nom comme méprisable,
à cause du Fils de l’homme.
    Ce jour-là, réjouissez-vous, tressaillez de joie,
car alors votre récompense est grande dans le ciel ;
c’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les prophètes.
    Mais quel malheur pour vous, les riches,
car vous avez votre consolation !
    Quel malheur pour vous qui êtes repus maintenant,
car vous aurez faim !
Quel malheur pour vous qui riez maintenant,
car vous serez dans le deuil et vous pleurerez !
    Quel malheur pour vous
lorsque tous les hommes disent du bien de vous !
C’est ainsi, en effet, que leurs pères traitaient les faux prophètes. »

            – Acclamons la Parole de Dieu.

Réflexion

Père Jean-Marie Fornerod, LC
regnumchristi.fr 

   Les Béatitudes, l’un des textes les plus connus de l’Évangile, peuvent se comprendre à des niveaux de lecture différents. L’un des sens qui ressort assez clairement du texte de Luc repose sur le fait que ceux qui apprennent à se détacher des choses de ce monde et à être fidèles à Jésus, même devant l’opposition et la persécution, ne le font pas en vain (« car alors votre récompense est grande dans le ciel »), et peuvent pour cela commencer dès maintenant à se réjouir. Ils ont compris que le bonheur parfait n’est pas possible ici-bas, mais seulement au paradis. La vie sur terre est un peu comme un voyage, un pèlerinage, vers l’éternité, avec toutes les incommodités d’un voyage. Rappelons-nous ce que disait Marie à saint Bernadette Soubirous : « Je ne te promets pas le bonheur dans ce monde, mais dans l’autre. »

   Dans ce texte de Luc, les Béatitudes vont à double sens : après une série de « Heureux », il y a la série des « Quel malheur ». Nous pouvons nous rappeler la parabole du riche et du pauvre Lazare. Ce dont Jésus nous met en garde ici n’est pas le fait de posséder des biens, de savoir rire ou de savoir bien manger ; mais de faire passer ces choses-là avant l’amour de Dieu et de notre prochain. Ce que dénonce finalement Jésus, c’est le manque de justice dans l’usage que nous faisons de notre vie et de nos biens. Nous ne pouvons pas obtenir et profiter des choses de ce monde quand cela est contraire à la justice, envers Dieu, envers les autres et envers notre propre nature humaine. Ceux qui vivent et agissent contre la justice peuvent se croire plus malins que les autres et mieux profiter de la vie. Mais l’homme est fait pour aimer et pour être aimé. Toutes les fautes contre l’amour, au bout du compte, ne peuvent que donner du malheur à celui qui les commet.

   Ce passage de l’Évangile nous révèle aussi, de manière plus discrète, une réalité sur la vie humaine : ici-bas la joie et la douleur seront toujours mêlées de manière inextricable. Les vrais moments de bonheur et de joie seront toujours accompagnés de douleurs et de souffrances. Les deux vont de pair. Si l’on cherche à éviter à tout prix toute douleur et toute souffrance, nous ne goûterons jamais à la vraie joie sur cette terre, notre cœur sera toujours inquiet de ce que qui peut arriver ; à vouloir satisfaire tous nos désirs nous en créerons toujours de nouveaux et nous resterons encore et encore insatisfaits. En réalité ces Béatitudes se vivent déjà sur la terre : ceux qui savent renoncer à eux-mêmes, avec toutes les douleurs que cela implique, trouveront la vraie joie de l’amour et du don ; tandis que ceux qui voudront toujours plus pour eux-mêmes, ne trouveront que le malheur de l’égoïsme, de l’insatisfaction du cœur et de la solitude.

Père Jean-Marie Fornerod, LC

" votre récompense est grande dans le ciel "


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