Bienvenue

Bienvenue sur le site de JeCroisRadio.

Vous trouverez ici de la musique (via le player ci-dessous à droite de cette page) qui vous permettra d'accompagner vos moments de louanges.

Vous pourrez aussi lire les textes et les lectures du jour suivies d'une réflexion ou d'un commentaire lié aux textes.

Avec une volonté de partage d'une foi commune en Notre Seigneur et Père qui nous accompagne et nous suit.

N'hésitez pas à partager et à commenter.

dimanche 27 octobre 2019

Dimanche 27 octobre, Lectures & Méditation du jour : "Le publicain redescendit dans sa maison ; c’est lui qui était devenu juste, plutôt que le pharisien"

Première lecture

« La prière du pauvre traverse les nuées » (Si 35, 15b-17.20-22a)
Lecture du livre de Ben Sira le Sage

Le Seigneur est un juge
qui se montre impartial envers les personnes.
    Il ne défavorise pas le pauvre,
il écoute la prière de l’opprimé.
    Il ne méprise pas la supplication de l’orphelin,
ni la plainte répétée de la veuve.
    Celui dont le service est agréable à Dieu sera bien accueilli,
sa supplication parviendra jusqu’au ciel.
    La prière du pauvre traverse les nuées ;
tant qu’elle n’a pas atteint son but, il demeure inconsolable.
Il persévère tant que le Très-Haut n’a pas jeté les yeux sur lui,
    ni prononcé la sentence en faveur des justes et rendu justice.

    – Parole du Seigneur.

Psaume

(Ps 33 (34), 2-3, 16.18, 19.23)
R/ Un pauvre crie ;
le Seigneur entend.
(Ps 33, 7a)
Je bénirai le Seigneur en tout temps,
sa louange sans cesse à mes lèvres.
Je me glorifierai dans le Seigneur :
que les pauvres m’entendent et soient en fête !
Le Seigneur regarde les justes,
il écoute, attentif à leurs cris.
Le Seigneur entend ceux qui l’appellent :
de toutes leurs angoisses, il les délivre.
Il est proche du cœur brisé,
il sauve l’esprit abattu.
Le Seigneur rachètera ses serviteurs :
pas de châtiment pour qui trouve en lui son refuge.

Deuxième lecture

« Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice » (2 Tm 4, 6-8.16-18)
Lecture de la deuxième lettre de saint Paul apôtre à Timothée

Bien-aimé,
    je suis déjà offert en sacrifice,
le moment de mon départ est venu.
    J’ai mené le bon combat,
j’ai achevé ma course,
j’ai gardé la foi.
    Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice :
le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là,
et non seulement à moi,
mais aussi à tous ceux qui auront désiré avec amour
sa Manifestation glorieuse.
    La première fois que j’ai présenté ma défense,
personne ne m’a soutenu :
tous m’ont abandonné.
Que cela ne soit pas retenu contre eux.
    Le Seigneur, lui, m’a assisté.
Il m’a rempli de force
pour que, par moi,
la proclamation de l’Évangile s’accomplisse jusqu’au bout
et que toutes les nations l’entendent.
J’ai été arraché à la gueule du lion ;
    le Seigneur m’arrachera encore
à tout ce qu’on fait pour me nuire.
Il me sauvera et me fera entrer dans son Royaume céleste.
À lui la gloire pour les siècles des siècles. Amen.

    – Parole du Seigneur.

Évangile

« Le publicain redescendit dans sa maison ; c’est lui qui était devenu juste, plutôt que le pharisien » (Lc 18, 9-14)
Alléluia. Alléluia.
Dans le Christ, Dieu réconciliait le monde avec lui :
il a mis dans notre bouche la parole de la réconciliation.
Alléluia. (cf. 2 Co 5, 19)

Évangile de Jésus Christ selon saint Luc

En ce temps-là,
    à l’adresse de certains qui étaient convaincus d’être justes
et qui méprisaient les autres,
Jésus dit la parabole que voici :
    « Deux hommes montèrent au Temple pour prier.
L’un était pharisien,
et l’autre, publicain (c’est-à-dire un collecteur d’impôts).
    Le pharisien se tenait debout et priait en lui-même :
‘Mon Dieu, je te rends grâce
parce que je ne suis pas comme les autres hommes
– ils sont voleurs, injustes, adultères –,
ou encore comme ce publicain.
    Je jeûne deux fois par semaine
et je verse le dixième de tout ce que je gagne.’
    Le publicain, lui, se tenait à distance
et n’osait même pas lever les yeux vers le ciel ;
mais il se frappait la poitrine, en disant :
‘Mon Dieu, montre-toi favorable au pécheur que je suis !’
    Je vous le déclare :
quand ce dernier redescendit dans sa maison,
c’est lui qui était devenu un homme juste,
plutôt que l’autre.
Qui s’élève sera abaissé ;
qui s’abaisse sera élevé. »

    – Acclamons la Parole de Dieu.

Réflexion

Abbé Joan Pere PULIDO i Gutiérrez
(Sant Feliu de Llobregat, Espagne)

Aujourd'hui, nous devons lire très soigneusement cet Évangile de saint Luc. Une parabole adressée à nos cœurs. Des paroles de vie pour dévoiler notre authenticité humaine et chrétienne, qui se justifie par l'humilité de nous savoir pécheurs («Mon Dieu, prends pitié du pécheur que je suis!»: Lc 18,13), et par la miséricorde et indulgence de notre Dieu («Qui s'élève sera abaissé; qui s'abaisse sera élevé»: Lc 18,14).

De l'authenticité, aujourd'hui, plus que jamais!, nous en avons besoin pour nous découvrir nous mêmes et accentuer la réalité rédemptrice de Dieu dans nos vies et dans notre société. C'est l'attitude convenable afin que le Vérité de notre foi arrive, avec tout son pouvoir, aux hommes et aux femmes d'aujourd'hui. Trois axes supportent cette authenticité évangélique: la force, l'amour et la raison (cf. 2Tm 1,7).

La force, pour connaître la Parole de Dieu et pouvoir la garder dans nos vies, malgré les difficultés. Il faut faire attention à ce point, spécialement de nos jours, car il y a beaucoup d'auto-fraude dans l'ambiance qui nous entoure actuellement. Saint Vincent de Lérins nous en avertissait déjà: «À peine la putréfaction d'une nouvelle erreur commence à se répandre que celui-ci, pour se justifier, s'empare de quelques strophes des Écritures, lesquelles, en plus, déforme avec fourberie et mystification».

L'amour, pour regarder avec tendresse -c'est-à-dire, avec le regard de Dieu- la personne ou l'événement que nous avons en face. Saint Jean Paul II nous encourage à «promouvoir une spiritualité de la communion», que -parmi d'autres choses- «consiste avant tout en un regard du cœur porté sur le mystère de la Trinité qui habite en nous, et dont la lumière doit aussi être perçue sur le visage des frères qui sont à nos côtés».

Et, finalement, raison, pour pouvoir transmettre cette Vérité avec le langage d'aujourd'hui, incarnant réellement la Parole de Dieu dans notre vie: «Ils croiront à nos œuvres plus qu'à n'importe quel autre discours» (Saint Jean Chrysostome).

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire